Le 2 décembre 2004, la France fête le bicentenaire du sacre de napoléon à Paris, glorifié parce qu'il fût à l'origine des institutions comme : la Cour des comptes, code civil, créations des lycées, la banque de France, mais doit-on cependant oublier de signaler les nombreux méfaits de ce dictateur, menteur despote, meurtrier, violent, misogyne, et sur la multitude de crimes qu'il a commis.

Cet homme glorifié, répand le feu et le sang partout ou il est passe, utilise la répression ( exécutions notoires, des pillages, amputations, marquage au fer rouge, etc.), il érige un service d'espionnage ,avec des mouchards qui surveillent la population, des tortures furent employées par le service d'ordre, avec pour effet de canaliser ses opposants, sans aucun doute il fût l'un des plus grands tyrans, dictateur de France.

Le 18 mai 1804, il est proclamé Empereur de France par le sénat et le 2 décembre de la même année il décide de se couronner lui même à Notre Dame de Paris sans passer par le Pape Pie VII. De 1804 à 1813 la folie meurtrière (les différentes guerres du premier empire) de cet homme causera au moins deux millions et demi de morts.

Durant toutes ses conquêtes le pillage était systématique, et les trésors seront expédiés au Muséum national (Louvre). Napoléon 1er grand Criminel contre l'humanité ne l'oublions pas.

Le 28 mai 1802, l'esclavage est rétabli en Guadeloupe par Napoléon, la Martinique redevient une colonie française, (les anglais ayant cédé la place aux Français), en Guyane l'abolition de 1794 est abrogée et à Haïti, Napoléon tente en vain de faire face à la révolte du peuple noir contre le rétablissement de l'esclavage.

Le Commandant Joseph IGNACE (Guadeloupéen) et le Colonel Louis DELGRES (Martiniquais) entourés de militaires noirs et de la population tiendront tête, et ce, pendant un mois à une armée de 4000 hommes menés par les généraux Richepance et Gobert envoyés par Napoléon Bonaparte afin de rétablir l'esclavage en Guadeloupe. Dans leurs volontés de priver à nouveau le peuple noir de sa liberté, ces deux généraux n'hésiteront pas à pendre, fusiller et déporter près de 6000 Guadeloupéens.  Le Capitaine Nicolo sera blessé aux côtés de Delgrès. Tous deux perdront la vie à Baillif au cours de l'assaut des troupes de Richepance mené par Pélage et Gobert. Capitaine Doria et Sans Peur, combattants aux côtés de Delgrès, seront prisonniers après la bataille de Matouba, et pendus puis exposés au morne Constantin. Le chef de bataillon Massoteau, nommé commandant de la place d'armes de Basse-Terre, qui s'était rebellé aux côtés d'Ignace en quittant le fort de la Victoire à Pointe à Pitre meurt noyé au cours du trajet conduisant les rebelles de Petit-Canal vers la Basse-Terre. Le Capitaine Dauphin combattant auprès de Delgrès à Matouba, il fut retrouvé mutilé, mais vivant après l'explosion du fort. Il fut pendu au cours Nolivos à Basse Terre et son cadavre exposé sur la potence du morne Constantin. Solitude la mulâtresse, farouche combattante de la liberté pendant l'épopée de Delgrès et Ignace, enceinte et sur le point d'accoucher au moment de sa capture par les troupes de Richepance, sera suppliciée et mise à mort après son accouchement. Noël Corbet commerçant de Pointe à Pitre, promu commandant du fort Fleur d'Épée, livrera bataille aux côtés d'Ignace, à Basse-Terre devant la rivière des Pères face à Richepance.

On décrit de nos jours  Napoléon Bonaparte comme un grand génie un visionnaire par bien d'autres termes des plus élogieux en omettant souvent de citer ses méfaits les plus sombres (Massacres, pillages des oeuvres dont certaines sont exposées dans les Musées, menteur, geôlier, violent, etc...)et son éternel mépris pour la race noire. Ainsi dans cet élan, il décidera le 2 juillet 1802 l'interdiction des noirs et des métis en France tout en n'hésitant pas à incorporer ces braves nègres dans son armée. Il va  pousser l'ironie jusqu'à demander au général Alexandre Dumas (père du grand écrivain), le sachant mulâtre d'être à la tête d'une armée qui aurait pour mission d'aller mâter l'insurrection des esclaves à Saint-Domingue. Bien entendu le général refusera.

 Shenoc le 21/05/06

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