Nous avons le droit de mettre en doute les résultats des fouilles effectuées en Nubie et en Egypte par certains Archéologues occidentaux. Leur but n'est-il pas d'effacer toutes les traces reliant l'Egypte Antique à l'Afrique Noire comme ce fut le cas dans le passé? Demandons l'arrêt du monopole occidental dans le domaine des fouilles... Les barrages d’Assouan ont inondé la Haute Nubie. Pourquoi? N’ y avait-il pas d’autres solutions? LA VERITE AVANCE, AVANCE.

Entre 2200 et 2000 av JC naît en Haute Nubie. Les Khousites, habitants d'une province nommée Koush, forment une colonie appartenant au nouvel empire Égyptien.

Très vite cette province s'agrandit et englobe les autres états de la Nubie, et entre 1785 et 1580 av JC, période de crise en Égypte (Période d'invasion d'Asiatiques et Hyksos), elle devient une menace pour la Haute Égypte. Mais c'est entre 1085 et 750 av JC (troisième période intermédiaire) que Koush retrouve son indépendance et donne naissance à l'empire Koushite. Napata qui a duré de 750 à 591 av. JC et Méroé qui a duré de 591 av. à 340 ap. JC englobe les milles années d'existence du royaume Khoushite.

L'influence politico-religieuse de l'Égypte sur les souverains Koushites adeptes d'Amon était très importante au point qu'ils décident de reconquérir l'Égypte envahie par les libyens. Ils conçoivent en effet cette mission comme un ordre divin émanant du Dieu Amon, Dieu de Koush et d'Égypte. Ainsi, l'on retrouve sur les stèles des rois Peye et Anlamani des prières destinées au Grand Dieu Amon. C'est dans cette adoration d'Amon que les reines Candaces trouveront toute leur place, le clergé d'Amon étant le seul à accepter et à donner une grande place aux femmes (prêtresses, joueuses de sistres, déesses, etc.)

Vers 315 -295 av JC, l'influence égyptienne fait place à un mode de gestion sur le plan politique et religieux de type nubio-soudanais qui permet l'arrivée au pouvoir des Candaces. Ce sont des reines ayant eu un très grand pouvoir politique comparable à celui des pharaons.

L'avènement de ces reines est favorisé au 3e siècle quand l'exploitation du fer est à son apogée et que Butana devient la capitale de Koush. Avec Nastasen (336 à 315 av JC), Méroé, ayant des conditions climatiques plus favorables, devient aux dépens de Napata le lieu de couronnement et d'inhumation des souverains.

Koush devient soudanaise au 3e siècle pendant que l'Égypte est gouvernée par les lagides (grecs) plus tournés vers la Méditerranée.

L'union de Koush et de l'Égypte fut réalisée lors de la XXVe dynastie, mais elle fut longtemps symbolisée par le port de deux uraeus sur la couronne des rois Koushites. Les rois tels que Anlamani et Senkamanisken montrent les liens fraternels qui unissaient l'Égypte à Koush mais aussi l'aspect fédératif. En effet lors de ces expéditions en Nubie Herkouf, on découvre plusieurs états gouvernés par un même chef créant ainsi une dynamique fédérative qui permit de résister aux envahisseurs d'Égypte. Lors des périodes d'occupations étrangères de l'Égypte, les déserteurs égyptiens étaient accueillis par le roi Koushite.

Au fur et à mesure de son déplacement vers le sud (de Kerma à Méroé), la capitale de Koush s'imprégnait des influences soudanaises aux dépens des connaissances acquises auprès des Égyptiens.

Sous l'empire Koushite, le rôle de la femme prend une grande importance, c'est ainsi que Abar mère du roi Taharqa et sa fille Yeturow apparaissent sur une stèle destinée au Dieu Amon (premier souverain Koushite) dans le temple de Gebel Barkal.

L'importance des femmes est telle que leur présence est requise lors des cérémonies religieuses et royales et que la succession devient comme dans certains empires Africains, matrilinéaire, c'est le fils de la soeur du roi qui devient roi.

Il serait souhaitable si nous voulons connaître toute la vérité sur l'Egypte, que les fouilles effectuées au soudan, dans la région des grands lacs (BERCEAU DE LA CIVILISATION EGYPTIENNE) soient faites par des chercheurs et Archéologues Noirs. Nous avons le droit de mettre en doute les résultats des fouilles effectuées par certains archéologues occidentaux. Si certains ont su se montrer HONNÊTES, tels Amelineau, Volney..., d'autres ont délibérément FALSIFIE l'Histoire. 

shenoc le 08/01/06

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