L'Aviez Vous Constaté ?

 

Alexandre le Grand

 

L'idéal de guerre est une conception, un mode de vie purement indo-européen. En effet les multiples guerres dont il est fait étalage dans les livres d'histoire nous démontrent que la violence, le mépris de l'étranger et de toutes formes de morales propices à la paix sont des principes que ces peuples ont toujours véhiculé depuis la nuit des temps. La population Européenne de souche est composée de deux ethnies: les Vikings et les Celtes, ils vivaient dans les plaines de la Mongolie actuelle, occupée de nos jours par des tribus chinoises venues de l'intérieur de la Chine. Ces deux Ethnies étaient constamment en guerre pendant des siècles et des siècles. Ils quittèrent la Mongolie pour des terres plus habitables. Les Vikings sont partis occuper les pays appelés aujourd'hui les pays de l'Est: La Russie, la Suède, la Pologne, l'Allemagne, le Danmark, l’Angleterre, l’Autriche, la Hongrie, etc. et les Celtes ont envahi le Portugal, l’Espagne, l’Italie, la France, etc.

L'histoire des Indo-européens est jonchée de cadavres, de destructions de toutes sortes. Quand ils sont arrivés en Grèce et en Italie, il y avait des populations qui y vivaient. La Grèce et l'île de Crète étaient occupées par des populations noires venues d'Égypte et ils se sont métissés pendant des siècles et des siècles avec les Perses (blancs) venues d'Iran. De ce métissage est née une classe de population à l'origine de la ville de Rome. Quand on observe les plus fidèles arts antiques romains, les cheveux frisés étaient très présents. Les Celtes à leur arrivée ont encerclé toute la région de Rome et ont exterminé tous les Romains de souche puis se sont autoproclamés romains: l'Italie actuelle. Ils ont reproduit la même chose en Grèce où vivait une population noire venue d'Égypte. Une analyse des faits nous permet de dénoter chez ces peuples adeptes du patriarcat une conception individualiste où la pensée universelle ne trouve sa place, seuls comptent les intérêts primaires et la violence exercée sur les peuples asservis. Leurs vues du bien et du mal se retrouvent réduites à les laisser penser qu'ils sont supérieurs à tous les autres peuples et doivent de ce fait les asservir, et ce, sans risque de se voir punir par les Dieux qu'ils vénèrent.

Ces mêmes Dieux pour qui ils sont prêts à faire couler le sang, à rabaisser leurs femmes, à imposer un éternel sentiment de culpabilité aux peuples qu'ils ont asservis, tout en ne leur offrant aucune place dans leur paradis. Ils vivent constamment dans l'hypocrisie, l'appât du gain et le complot, n'ayant qu'une vue négative du monde, passant ainsi à côté de tout ce que le créateur aura mis de merveilleux sur terre. "L'Africain, depuis l'Égypte ancienne jusqu'à nos jours, n'a jamais songé à fonder une morale ou une métaphysique durable sur des bases pessimistes. De même, sa morale n'est pas guerrière. L'Africain, le Nubien comme l'Égyptien, se sentait bien chez lui et n'avait aucune raison économique d'en sortir pour envahir les pays voisins. L'Europe septentrionale est une région déshéritée, par rapport à l'Afrique et au Midi en général. C'est pour cela que les invasions ont eu lieu souvent du Nord au Sud pour disputer aux Africains les ressources de leur propre pays. Depuis les Achéens, Peuples de la mer jusqu'à l'époque contemporaine, ces invasions restent ininterrompues. L'Africain n'est pas un conquérant, c'est dans la défensive seulement qu'il se révèle un bon guerrier par adaptation vitale (ex: Thoutmosis III, les candaces; époque coloniale: Samory, Béhanzin...)*..

Jules César

Napoléon

 

Comme vous pouvez le constater dans le tableau ci-dessous, la guerre et tout ce qui s'y rattache  sont des actes qui existent depuis bien des siècles. Si le monde actuel est ainsi fait c'est parce que des hommes avides de pouvoir, de sang et d'intérêts morbides ont préféré tuer au lieu de suivre les principes de la Maât.

Années

Évènements

XIIème et XIème siècle avant notre ère

Les doriens (peuples des Balkans) envahissent la Grèce.

1190 à 1180 av. notre ère

La guerre de Troie qui opposa les Achéens aux Troyens pour des raisons économiques et d'intérêts maritimes.

431 à 404 av. notre ère

La guerre du Péloponnèse opposant Athènes à Sparte.

331 av. notre ère

L'empire Perse fut ruiné par la conquête de l'Orient d'Alexandre le Grand.

264 à 241 av. notre ère

La 1ère guerre punique appelée guerre de Sicile opposa Rome et Carthage.

218 à 202 av. notre ère

La 2ère guerre punique opposa Rome et Carthage.

149 à 146 av. notre ère

La 3ère guerre punique opposa Rome et Carthage sur le sol Africain et vît la chute de Carthage.

58 à 51 av. notre ère

César mène la guerre des Gaules.

IIème au VIème siècle

Les invasions Barbares provoquent le renversement de l'empire Romain. ces barbares (Goths (wisigoths, ostrogoths, burgondes), Lombards, Francs (bructères, chérusques sicambres, saliens..etc) mettent en place des états éphémères.

 

1097 à 1270

Croisades en Orient, les chrétiens européens partent en guerre contre les musulmans pour récupérer le saint sépulcre.

1209 à 1244

Croisade des Albigeois.

1219 à 1260

Croisades Baltes.

1337 à 1453

La France affronte l'Angleterre dans la Guerre de Cent ans sur des faits de rivalités entre Philippe de France et Edouard III d'Angleterre.

1769 à 1821

Napoléon, dans son élan meurtrier, fera la guerre à toute l'Europe, jusqu'en Russie.

1870 - 1871

La France perd l'Alsace et une partie de la Lorraine lors d'affrontements avec l'Allamagne.

1914 à 1918

La première Guerre dite Mondiale.

1939 à 1945

La seconde Guerre Mondiale: 50 millions de personnes y laisseront la vie.

1957-1973

La guerre du Vietnam s'inscrit dans le contexte de guerre froide opposant le Bloc occidental et le bloc communiste.

1990 à 1991

La première guerre contre l'Irak.

2003 à 2006...

La seconde guerre contre l'Irak.

 

 

Dans cette optique nous comprenons mieux l'expression que reflètent les tragédies jouées dans les théâtres. Ces tragédies diffusent une image identique à celle de la guerre; les principaux éléments qui la composent sont l'effroi, la crainte, l'horreur, l'épouvante, la terreur, il n'y jamais d'épilogue heureux, tout tourne autour du drame.

La "gloire" de la tragédie grecque hante encore toute l'Europe. La tragédie grecque exerce encore de nos jours une influence réelle sur le genre littéraire tragique.

La tragédie, le drame sont le reflet d'un mode vie indo-européen, une constante que l'on retrouve dans toutes formes d'expressions (art, littérature, etc.) propres aux peuples nordiques. Ces derniers expriment leur véhémence pour  la guerre, la violence, ce que Cheikh Anta Diop appelle les "invariants culturels" de l'esthétique, de la littérature, de la vision du monde indo-européen.

"II faudrait aussi étudier les facteurs qu'on pourrait appeler des invariants culturels, c'est-à-dire des éléments que des transformations culturelles révolutionnaires même radicales laissent indemnes, le sentiment esthétique profond par exemple." (C. A. Diop, Civilisation ou Barbarie)

Tout comme l'idéal de guerre, la tragédie doit exciter la terreur ou la pitié, la grande crainte, effroyable, épouvantable, atroce, terrible. Les situations sont presque toujours sanglantes, et le dénouement toujours funeste, désastreux.

 

 

Ci-dessous un tableau extrait du livre de Théophile Obenga "Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx" présentant différents auteurs dramatiques:

Eschyle (525-456 av. notre ère)

Il a écrit 90 pièces tragiques environ,  mais nous n'en possédons que 7: Les Suppliantes (490 environ), Les Perses (472), Les Sept contre Thèbes (467), le Prométhée enchaîné (autour de 465), la trilogie de l'Orestie (458: Agamemnon, les Choéphores, les Euménides).

Eschyle est le véritable créateur de la tragédie antique. Dans "Les Suppliantes", 50 jeunes filles, pour assouvir une rancune dynastique de leur père Danaos, consentiront à épouser leurs cinquante cousins germains et à les poignarder au cours de leur nuit de noces. Pareille tragédie est difficilement concevable dans toute la littérature négro-africaine.

 

Sophocle (496-406 av. notre ère)

 

On lui attribue 126 pièces, 72 au moins furent couronnées (il ne descendit jamais au 3e rang). Il ne nous reste de toute cette production que 7 tragédies: Antigone, Electre, Les Trachiniennes, ?dipe roi, Ajax, Philoctète et ?dipe à Colone.

Dans Ajax, la tragédie est celle-ci: Après la mort d'Achille, Ajax fils de Télamon, roi de Salamine, avait revendiqué l'honneur d'hériter de ses armes, mais les Grecs consultés lui avaient préféré Ulysse. Ajax avait voulu tuer son rival heureux, mais Athéna s'était interposée, et le guerrier, dans une crise de délire, avait massacré un inoffensif troupeau de moutons qu'il avait pris pour les chefs grecs. Revenu à la raison, il s'était senti humilié au point de mettre fin à ses jours.

 

Euripide (480-406 av. notre ère)

 

Il écrivit une centaine de pièces tragiques. Mais il ne nous reste de lui que 19 pièces, dont 18 sûrement authentiques: Médée, Hippolyte, Iphigénie à Aulis, Alceste, Ion, Electre, Andromaque, Les Troyennes, Hélène, Les Bacchantes, etc. Voici la donnée tragique de Médée (431): Médée, la magicienne orientale de Colchide (Crimée), est arrivée en exil à Corinthe avec son mari Jason et ses enfants, après avoir commis plusieurs meurtres pour l'amour de Jason. Au bout de quelques années, le roi de Corinthe offre à Jason de devenir son gendre et son successeur. Médée feint de s'effacer, et même envoie une tunique à sa rivale comme présent de noces. Mais la tunique est empoisonnée: la jeune fille meurt, le roi son père ne lui survit pas, et Médée égorge ses propres enfants pour parachever la punition de Jason. Un char traîné par des dragons ailés enlève la magicienne dans les airs et la transporte à Athènes, où elle épousera le roi Egée.

 Lucius Accius (170-86 av. notre ère)

Il est le plus grand poète tragique de Rome. Il composa au moins 45 tragédies.

Sénèque (vers 2 av. notre ère - vers 65 de notre ère)

Il a laissé 19 tragédies, qui sont des adaptations de pièces grecques (Médée, les Troyennes, les Phéniciennes, Agamemnon, Phèdre, etc.).

Théodore de Bèze (1519-1605)

La première pièce tragique française: Abraham sacrifiant Isaac de Théodore de Bèze (1519-1605), disciple de Calvin, fut jouée en Suisse en 1550. Deux ans plus tard, Jodelle (1532-1573), poète dramatique, membre de la Pléiade, ami de Ronsard, faisait représenter Cléopâtre captive en grande pompe devant le roi Henri II, protecteur des lettres et des arts, fils de François 1er (fondateur du Collège de France et de l'Imprimerie nationale).

Pierre Corneille  (1606-1684)

Poète dramatique, il a laissé une série de tragédies remarquables: Horace, Cinna, Polyeucte, etc. L'héroïsme de ses principaux personnages s'élève souvent au sublime.

Racine (1639-1699)

Poète tragique, il a réalisé à la perfection l'idéal de la tragédie classique, avec Andromaque, Britannicus, Bérénice, Bajazet, Iphigénie, Phèdre, Esther, Athalie, etc.

William Shakespeare (1564-1616)

Il est le plus grand poète dramatique de l'Angleterre, et même de toute l'Europe. Son ?uvre est immense et extraordinaire par sa richesse et sa diversité. Son univers dramatique est proprement illimité. La puissance de son mouvement dramatique est inimitable. La tragédie des amours contrariées dans Roméo et Juliette, de l'impossibilité maladive d'agir dans Hamlet, de la jalousie obsessionnelle dans Othello, de la mégalomanie criminelle dans Macbeth, de la cruauté humaine à l'état pur dans Le Roi Lear,  sont des pièces connues dans le monde entier.

Wolfgang G?the (1749-1832)

Savant de grande valeur, génie universel qui a abordé tous les genres et toutes les manières, est le plus illustre des écrivains allemands. Son drame, Faust, commencé vers 1771, terminé en 1831, ?uvre considérable, où Goethe a voulu peindre la destinée de l'homme, fait de lui un poète dramatique génial.

Faust est comparable aux poèmes homériques (Iliade et Odyssée), à la Bible, aux ?uvres de Dante Alighieri (1265-1321), la Divine Comédie qui fait de Dante le père de la poésie italienne; Faust est aussi comparable aux ?uvres de Shakespeare ou de James Joyce, écrivain irlandais, mort en 1941.

William Faulkner (1897-1962)

Que l'on considère parfois comme un Dostoïevski ou un Balzac américain, les drames d'une petite ville imaginaire du Mississipi, Jefferson, et de son comté, prennent les dimensions de la tragédie grecque: les personnages portent le poids de la double faute des ancêtres blancs (la spoliation des Indiens et la possession abusive de l'esclave noir); ils expient, de génération en génération, les conséquences de ces péchés initiaux, comme les personnages de la tragédie grecque (cf. La saga de Jefferson: Sartorius (1929) jusqu'à Requiem pour une nonne (1951)).

A quand la première pierre pour une démilitarisation totale des Nations?

à méditer ...

*Cheikh Anta Diop: Alerte sous les tropiques

* Théophile Obenga "Cheikh Anta Diop, Volney et le Sphinx"

 

Shenoc le 13/08/06

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