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             Point de vue de la Guadeloupe  | 
    
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Lors de mon 
dernier voyage j'ai pu constater à mon grand étonnement le nombre croissant de 
jeunes SDF qui occupent les rues, est-ce une volonté de la part des dirigeants de 
ne pas prendre en compte cette population?  Il y a 20 ans de tels faits 
n'existaient pas, mais avec le temps la fraternité a laissé place au capitalisme 
à la course vers la propriété des biens au détriment d'autrui. 
Quand 
j'étais petit en Guadeloupe, j'entendais les récits des adultes ayant vécu 
en  France sur 
le manque de solidarité, sur  l'indifférence des gens qui dans la rue 
pouvaient ignorés une personne malade, ou dans le besoin. Depuis mon regard 
d'enfant, cela m'était inconcevable, car toutes les personnes qui étaient dans 
le besoin autour de moi trouvaient toujours une main 
secourable.
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De même, 
imaginer que l'on soit obligé de fermer sa porte à clé alors que l'on est chez 
soi était une chose qui m'étonnait... 
Comment en 
sommes-nous arrivés là?  Est ce dû à une influence extérieure, ou à une 
perte de culture ? Je ne sais pas, mais cela m'attriste 
profondément.
Concernant 
les personnes âgées, je me souviens du respect qu'elles suscitaient, de l'envie 
que nous avions de nous confié à elles, de cette sécurité, de cette douceur et 
de cette autorité qui était la leur. Qu'en est-il advenu  J'en ai vu lors 
de mon voyage  
beaucoup laissé à l'abandon dans nos rues, assis à longueur de 
journée sur des bancs à ne savoir quoi faire, je me suis dis que c'était une 
grande perte pour notre pays, car elles sont le passé et sans passé (l'histoire) 
un peuple n'est rien, il perd sa fierté, ses repères identitaires. Plus personne 
ne va vers les personnes âgées, alors que nous devrions les choyer, et leur être 
reconnaissant car se sont leurs combats qui nous ont offert un peu plus de 
liberté. 
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Je me suis 
demandé comment une aussi petite île pouvait abriter autant de véhicules. Si 
effectivement se pose le problème des transports en commun, (territoire mal 
desservi, horaire mal défini) cela n'explique pas pourquoi certaines familles 
possèdent jusqu'à quatre véhicules.
En 
conclusion je pense qu'un retour aux sources serait nécessaire, vers plus de 
fraternité et de sagesse, mais qu'il n'y a pas de fatalité, mais que chaque 
problème peut trouver une solution à court, moyen ou long 
terme.
Je reste persuadé que de tels comportements ne sont pas le propre du nègre, qui dans sa fierté ne peut oublier ses racines.
shenoc le 20/11/05
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